Barbès, la brasserie dont on ne pouvait pas se passer (je plaisante)
- Silvia Cher
- 12 mag 2015
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Tout le monde en parle : la nouvelle brasserie “qui a changé le visage de Barbès” a enfin ouvert ses portes le 30 avril après quelques heures d’attente et une longue queue. Dans un premier temps entravés par la menace d’un KFC, aidés ensuite par la reine de labranchitude, sa majesté la Mairie de Paris, qui leur a miraculeusement tendu sa main, deux ambitieux trentenaires venus d’Auvergne osent enfin cette dangereuse mission : porter la civilisation là où auparavant régnaient la vente à la sauvette de cigarettes et le désert civique.
Toute la presse, sans exceptions, semble accorder à cet élégant établissement le mérite d’offrir aux habitants du quartier, après des décennies d’obscurantisme et d’illégalité, un lieu où faire valoir enfin leur droit sacré au brunch, au café en terrasse, à la pinte de 16 à 9,40€. Nous nous demandons d’ailleurs comment ils ont pu survivre jusqu’ici, privés de ce fondamental service d’intérêt public.
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L'articolo in italiano: Barbès, la brasserie di cui non potevamo fare a meno (scherzo)